Interview de Karima Hamadouche, chef de projet chez Oasys Mobilisation.

 

Rassurez-vous, pas besoin d’avoir fait médecine pour devenir un meilleur manager. Comprendre l’avancée des neurosciences peut produire de gros effets au quotidien.

Comment le cerveau prend des décisions

Non seulement l’apport des neurosciences dans le management n’est pas une promesse en l’air, mais elle semble à la portée de tous (y compris, convenons-en, de la grande majorité des managers non titulaires d’une thèse en médecine…). « Pour espérer progresser, il faut juste comprendre que le cerveau est constitué de trois sous-parties, explique Karima Hamadouche, consultante chez OasYs Mobilisation et spécialiste de l’accompagnement au changement. À côté du cerveau reptilien qui gère les comportements de base nécessaires à notre survie (boire, manger…), le cerveau limbique est le siège des émotions et le cortex, l’endroit où l’on valide ses pensées. Or, toute décision est, en définitive, une émotion formalisée dans le cortex. Une fois que l’on a saisi cela, on comprend que l’on ne peut pas faire l’abstraction, dans le management, d’une dimension affective. » Pour être efficace, le cerveau a donc besoin d’émotion, d’intelligence collective et de gratitude pour nourrir sa motivation. « Ce que les neurosciences peuvent apporter au management, c’est la mise en place d’un environnement qui favorise l’épanouissement du cerveau », résume ainsi le professeur Pierre-Marie Lledo, directeur du département neurosciences à l’Institut Pasteur. En pratique, la motivation, par exemple, ne passe pas par l’injonction verbale. « Pour captiver les gens, il faut leur faire confiance et pour cela, les écouter avec empathie. »

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