Depuis 5 ans environ, la « transformation digitale » transforme en profondeur les fonctions et les préoccupations du DSI.
Les « tendances » d’hier (cloud, IoT, cybersécurité, analytics, blockchain, IA, big data, …) sont devenues des éléments incontournables pour le DSI d’aujourd’hui. Sans oublier le « green IT », hier « green wishing » voire « green washing », demain condition de survie pour toutes les entreprises et dans tous les secteurs d’activité.
Les entreprises ne peuvent plus se contenter de suivre leurs concurrents les plus innovants ; elles doivent placer l’innovation au cœur de leur stratégie, sous peine de perdre leur avantage concurrentiel. Fini les « Proof of Concept » sur chaque technologie émergente, présentés par la DSI aux métiers pour qu’ils en imaginent les usages et lancent les projets « classiques » avec des plannings à l’année. Les technologies sont aujourd’hui si abondantes, et leur évolution tellement rapide, que le DSI doit s’imprégner des enjeux business et renforcer son rôle de conseil au COMEX, pour développer très rapidement, avec les métiers, de nouveaux usages. Place à l’agilité !
Le DSI aide son entreprise à « passer un cap ». Il fait monter en compétences et en agilité sa Direction générale et l’ensemble des équipes de son entreprise. Il construit la plateforme digitale dont l’entreprise a besoin pour réussir sa transformation digitale et, si besoin, réinventer son business model. Passer un premier cap… mais peut-être pas le suivant : la durée de vie moyenne d’un DSI à son poste est d’environ quatre ans : pour le DSI, gestion de carrière obligatoire !
Le DSI…ou la DSI ? Aujourd’hui, moins de 15% des DSI sont des femmes. Mais bonne nouvelle : les recruteurs de DSI portent actuellement un intérêt très marqué aux candidatures féminines.
Sources : AtoutDSI, BestPracticesSI, CiscoFranceBlog, Deloitte, DigitallConseil, Gartner, GreenSI, ITSocial, ITforBusiness, Ivision, Korn/Ferry, LeMondeInformatique, ZDNet
Olivier Schaeffer
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