Dans le contexte actuel, l’intelligence émotionnelle est devenue une softskill essentielle pour les cadres dirigeants, et en particulier les directeurs financiers. Elle leur permet de mener à bien les projets de transformation de leur entreprise, de répondre aux enjeux ESG, de mieux gérer les défis et d’entretenir de bonnes relations avec les membres du Comex.
Article publié dans DAF MAG.fr le 06.04.2023
Aujourd’hui, les directeurs financiers doivent être dotés d’un excellent relationnel afin de faire face aux nombreux changements. “L’environnement économique complexe actuel, les crises et évolutions à grande vitesse amènent les Daf à être davantage au coeur de la stratégie et des transformations de l’entreprise“, constate Stéphanie Duthilleul Vasen, directrice Practice Finance du cabinet Oasys Dirigeants. Ce qui leur demande de développer davantage leurs compétences émotionnelles. “Les Daf doivent aujourd’hui s’appuyer sur des qualités telles que l’empathie, la responsabilité sociale ou encore l’optimisme“, détaille Stéphanie Duthilleul Vasen.
Zoom sur quatre situations dans lesquelles l’intelligence émotionnelle permet de sortir du lot.
1-Mener à bien les projets de transformation
De nombreuses entreprises mènent actuellement des projets de transformation qui impactent l’organisation et les salariés. “Le Daf doit embarquer tous les collaborateurs sous peine de dysfonctionnements, de désengagements ou de fuite des talents”, indique Stéphanie Duthilleul Vasen. Avant d’ajouter : “Reconnaitre la réalité de l’autre, exprimer de l’empathie, se mettre dans une écoute active et donner aux équipes le temps de s’adapter est fondamental“. Selon l’experte, une faible empathie sera un frein pour comprendre ce que ressentent les équipes et les accompagner au mieux. Il pourrait être tentant pour le directeur financier d’exercer une pression sur les équipes afin qu’elles acceptent le changement le plus rapidement possible mais cela est délétère pour la conduite du changement et peut provoquer des surcoûts inutiles. “Pour accompagner au mieux le changement, le Daf doit donc contrôler ses impulsions et avoir un sens de la réalité accru“, souligne Stéphanie Duthilleul Vasen.
2-Répondre aux enjeux ESG
Les critères extra-financiers prennent de plus en plus d’importance au sein des directions financières. Pour le DAF, cela implique de collaborer en interne et en externe. Il doit faire preuve de flexibilité afin de s’adapter et de s’ajuster. “S’il fait preuve de peu de flexibilité (qui est la capacité à gérer ses émotions en situation de changement, de pression et/ou d’imprévu), il risque d’avoir du mal à se détacher de ses schémas traditionnels et à accueillir la vision des autres. Au final, il pourrait mettre en place des solutions peu pertinentes”, explique Stéphanie Duthilleul Vasen.
3-Mieux gérer la multiplicité des défis
Déploiement d’un ERP, refinancement, cybersécurité, hausse des coûts… Les directeurs financiers doivent aujourd’hui relever de nombreux défis, ce qui demande une bonne maîtrise du stress. Selon l’étude Daf à mi-carrière publiée en début d’année par Oasys Dirigeants, la gestion du stress fait d’ailleurs partie du top 5 des savoir-être essentiels d’un directeur financier. “Cette facette de l’intelligence émotionnelle met en lumière la flexibilité mais aussi la capacité à faire face à l’adversité et à agir de façon efficace sans effet néfaste sur les relations ou son état physique et à rester optimiste et endurant”, précise Stéphanie Duthilleul Vasen.
4-Développer des relations solides avec les membres du Comex
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