L’intelligence collective sur le divan
Management – 1 avril 2019
Avec la contribution de David Destoc, Président d’Oasys Mobilisation
Comment faire naître une collaboration performante ? Entre théorie et pratique, les réponses de la psychologie cognitive.
Gérer des individualités, des compétences et des désirs différents : l’exercice est loin d’être simple. C’est pourtant le rôle du manager, qui doit orienter efficacement le travail des uns et des autres vers un même objectif. Une mission heureusement facilitée par une meilleure compréhension de nos mécanismes cérébraux.
Déjà, en 2010, une équipe de chercheurs menée par le Centre pour l’intelligence collective du MIT s’interrogeait sur les ressorts d’une collaboration performante. Leur étude avait démontré que la réflexion d’un groupe de personnes se révèle, dans certains cas, plus efficace que celle des individus pris isolément. Mais, contrairement à un préjugé tenace, la pertinence de ce travail collectif ne résulte pas de la somme des intelligences individuelles. Au contraire, rassembler des experts de haut niveau autour d’une table fait naître des enjeux de pouvoir susceptibles de nuire au fonctionnement du groupe ! Exit aussi la bonne ambiance au sein de l’équipe, laquelle s’avère peu efficiente sur la qualité du résultat, tout comme la motivation des collaborateurs.
Les facteurs les plus déterminants d’une bonne intelligence collective résident dans la sensibilité sociale des participants (empathie, ouverture d’esprit), dans leur capacité à s’écouter entre eux, mais aussi dans la parité femmes-hommes. Si les managers n’ont pas toujours la main sur la composition de leur équipe pour concocter ce cocktail gagnant, ils peuvent agir sur l’environnement de travail afin de favoriser cette fameuse intelligence collective. Entre théorie et pratique, voici quelques idées pour faire émerger une collaboration performante.
Retrouver ci-dessous l’intégralité de l‘article proposant la mise en pratique des différentes théories évoquées.